mardi 28 août 2012

Le Vertige des Origines : Critique

Pour bien commencer le rentrée, une longue critique
du Vertige des Origines sur Mythologica et sur
Suite 101.
Comment...? vous n'avez pas encore l'album ?
Alors, allez ici pour le commander avec dédicace,
ou rendez-vous sur les Festivals à venir, voir la
rubrique : AGENDA dédicaces 2012 (à droite).



mardi 7 août 2012

Les Cités du Ciel

Les Cités du Ciel... cette illustration a été réalisée pour le
festival "Les 3è Rencontres de l'Imaginaire" de Sèvres en
2006 et c'était ma première affiche de festival.
L'auteur Fabien Lyraud qui a notamment dirigé l'anthologie
"ARCANES" chez Voy'el (dont la couverture est illustrée
par l'ami Thierry Cardinet) a été inspiré par mon illustration
au point d'écrire une micro-nouvelle ! Je suis très honoré !
La voici :



Les Cités du Ciel

Autour de Odinstadt, cité gothique dérivant dans le ciel, se rassemblait l'imposante flotte de navires aériens. A quelques lieues de là, debout sur un rocher flottant, elle regardait le lourd convoi se former. Des dirigeables lourds Munin, le ventre chargé de leurs hélicoptères Hugin modèle 2, équipé de redoutables canons plasma capables de détruire n'importe quelle cité.
La Valkyrie était sans doute la dernière de son espèce. Elle et ses soeurs étaient nées dans un des laboratoires de recherche génétique de l'Empire Jovien Germanique. Elles s'étaient enfuies dès qu'elles l'avaient pu. Alors l'Empire avait chargé ses meilleurs traqueurs de les poursuivre sans relâche. Une après l'autre, elles étaient tombées. Elles avaient dû se séparer pour pouvoir échapper à leurs poursuivants. Depuis longtemps elle n'avait aucune nouvelle de ses soeurs. Peut être certaines d'entre elles avaient eu la même chance qu'elle. Elle tenait à la main un long bâton de combat surmonté d'une sphère. Une arme redoutable capable de réduire en cendre n'importe quel groupe de combat. Elle l'avait dérobé dans un vieux laboratoire abandonné situé sur une structure rocheuse, à l'écart des routes aériennes. L'arme avait tenu à l'écart les méduses et autres êtres flottants, dont certains étaient des prédateurs redoutables, qui se laissaient porter paresseusement par les courants. Ses ailes lui avait permis d'aller là où aucun humain n'était jamais allé, à la «surface» si peu que l'on pouvait parler de surface à propos de cette planète gazeuse, une succession de couches atmosphériques, émaillée de ci de là de structures rocheuses. 
( Elle avait appris que ces structures étaient de deux ordres : certaines étaient des astéroïdes piégés entre deux strates gazeuses. Les autres résultaient de calcification du squelette de polypes aériens. )
La guerre allait commencer. Et elle ne pouvait rien faire pour l'en empêcher. Les rayons de son bâton de combat pouvait percer l'enveloppe d'un des vaisseaux aériens mais elle ne tiendrait pas longtemps face à l'arsenal de combat qui équipait l'aéronef. L'Empire Jovien Germanique allait attaquer les cités de la Hanse. Elle ne pouvait vraiment rien y faire. Odin sait comme elle le regrettait. Elle souhaitait leur faire payer leur arrogance et leur cruauté. Rien aurait pu lui faire plus plaisir. Mais peut être que quelque part la chance lui souriait. Une fois la flotte partie, elle s'introduirait dans Odinstadt, aux défenses dégarnies. Elle saboterait les installations militaires. Ils ne prévoiraient pas que quelqu'un puisse s'introduire par les airs. Seules, elle et ses soeurs possédaient des ailes, se faufiler jusqu'aux installations militaires serait facile. Après ce serait à elle d'agir pour le mieux.
Déjà les derniers imposants mastodontes des airs disparaissaient dans le lointain. Elle déploya ses ailes et s'élança.

Fabien Lyraud